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SOS Femmes de Clermont-Fd avec plusieurs associations amies se bat contre une politique de récupération des violences conjugales à l'échelle de Clermont-Fd et du département.

Cette politique de récupération consiste à ficher les femmes victimes nominativement avec leur adresse, nationalité, et tout renseignement extrêmement privé. Pire, le fichage des témoins directs qui signalent les violences est également prévu.

Tous ces renseignements devraient remonter à l'association qui dépend du ministère de la justice, association généraliste d'aide aux victimes.

L'anonymat est inhérent à l'accompagnement des femmes victimes et les associations spécialisées comme la nôtre le savent bien puisque 80% des femmes nous ayant demandé de l'aide restent anonymes un certain temps.

La légitimité des SOS Femmes en France réside dans le travail qu'elles ont mené depuis 30 ans afin que ce sujet des violences conjugales sorte enfin du tabou et soit traité par la société comme il doit l'être. D'ailleurs en ce domaine il reste encore beaucoup à faire...